Chou Tien Chen : Le Monsieur Presque du badminton

Chou Tien Chen : Le Monsieur Presque du badminton

Ah, Chou Tien Chen, le joueur qui incarne à merveille l’adage « pas trop mal, mais jamais trop bien non plus ». Actuellement classé 9? mondial, le Taïwanais de 34 ans est l’archétype du joueur que tu aimerais bien supporter, mais pas trop quand même, parce que tu sais qu’à la fin, il va te briser le cœur.

Les montagnes russes, version badminton

Prenons l’Open de Chine. Premier match : victoire. Deuxième match : victoire. Tu commences à y croire, tu sors le drapeau taïwanais et là, bam, Weng Hong Yang débarque et Chou s’effondre en trois sets. Le suspense était là, mais on sent que Chou a un don pour nous laisser sur notre faim. Un peu comme ces séries où tu espères un final épique, mais non, c’est juste… « meh ».

À Hong Kong, c’est pas mieux. Après avoir tranquillement roulé sur des joueurs comme Jamsri et Sheng, qui étaient probablement déjà sur Skyscanner en train de booker leurs vacances, Chou se retrouve contre Axelsen. Et là, le film que tu as déjà vu : une défaite sans appel, 15-21, 14-21. Comme toujours avec Chou, tu regardes en coin en te disant : « Pourquoi j’ai encore cru à l’exploit ? »

Le Taipeï Open : Quand la déception est une constante

Et puis, il y a cet Open de Taipeï, chez lui, devant son public. C’est là que Chou Tien Chen devait briller. Il devait enfin être celui qu’on attendait, le héros local. Résultat ? Eh bien non. Après avoir battu des mecs dont les noms ressemblent plus à des pseudo-gamertags qu’à des badistes sérieux, Chou se fait sortir en trois sets par Chi Yu Jen. Ah, l’ironie. Jouer à domicile et échouer à offrir un beau final. C’est un peu comme si t’organisais ton propre anniversaire et que personne ne venait.

Le mec qui rate de peu, à chaque fois

Mais c’est ça, Chou Tien Chen. Le gars qui est toujours à deux doigts de l’exploit mais qui, à chaque fois, retombe lourdement dans la réalité. Il a réussi des coups d’éclat comme ce match contre Axelsen en mai où, surprise, il gagne en trois sets. Sauf que voilà, la constance n’est pas son fort. C’est un peu comme si tu misais sur le cheval le plus rapide de la course, mais que ce dernier décide de s’arrêter pour manger de l’herbe à mi-chemin.

Les Open de Suisse, de Malaisie, d’Allemagne, tout y passe : il s’en sort souvent au début, mais le vrai challenge, il l’évite. Dès que ça devient sérieux, il trouve un moyen de s’écraser, tel un expert en loupé monumental.

Chou Tien Chen : l’éternel espoir déchu

Avec Chou Tien Chen, il y a toujours cet espoir. Ce petit moment où tu te dis : « Et si c’était cette fois ? ». Mais non. Ce n’est jamais cette fois. Ce gars est l’incarnation vivante du « presque ». Il est presque victorieux, presque légendaire, presque tout ce que tu attends d’un joueur de son niveau. Mais à la fin, il te laisse avec un goût amer, et un classement mondial qui reste coincé dans le top 10, sans jamais vraiment s’approcher de la gloire ultime.

Alors, si tu veux soutenir un joueur qui te fait passer par toutes les émotions, mais jamais celle du triomphe total, Chou Tien Chen est fait pour toi. C’est le champion des matchs que tu regardes avec l’impression d’assister à un feu d’artifice… qui n’explose jamais.

Envie de vivre un peu moins de frustration sur le terrain ?

Pourquoi ne pas te procurer une nouvelle raquette, ou mieux encore, jette un œil à notre sélection Yonex, pour des sensations de frappe que même Chou rêverait d’avoir. Bon, on ne garantit pas que tu feras moins de fautes que lui, mais au moins tu auras du matos de qualité !

Ah, Chou, Chou, Chou…

D'autres articles qui pourraient vous plaire...